On continue notre route vers le Nord du pays, et on reste quelques jours à Estelí.
Au premier abord, la ville est un gros fouilli de magasins, publicités, grouillant de monde et avec un trafic fou ! Mais il y a plein de choses a faire dans le coin et on y prend nos marques petit à petit.
L'avenue principale, débordant de panneaux publicitaires...
Les vendeurs de fruits et légumes, toujours présents dans les rues.
Elles sont pas belles ces papayes ?!
La cathédrale.
Une statue imposante, et emblématique dans la ville, place principale.
La ville est notamment réputée pour sa fabrication de cigares, donc on arpente les rues et on toque à toutes les portes d'usines ( ou presque !), guidés par la bonne odeur du tabac. On se fait recaler à presque toutes sauf une ! C'est une petite entreprise familiale, tenue par un Cubain (comme toutes d'ailleurs) venu faire des affaires ici et pouvant ainsi exporter et vendre tous ses cigares. On est super bien accueillis et une dame nous fait toute la visite de l'usine, ce qui nous permet de voir un peu tous les postes de travail et les différentes étapes de fabrication. C'est génial !
Ils ont pas l'air malheureux les employés !
La majorité des employés travaillent en couples à un poste : en général le mari roule les feuilles de tabac et la femme fait les finitions (feuille autour, collage). Il vaut mieux ne pas s'être disputés la veille !
Premières finitions : enroulage et collage.
Cigare roulé avec plusieurs feuilles de différents tabacs. Prêts pour être passés à la presse !
Les cigares, stockés. C'est comme le bon vin, il faut que ca vieillisse !
Les cigares, une fois prêts, sont étiquetés. Cette catégorie de cigares de l'entreprise a notamment été médaillée.
Dans le bureau du patron !
Ca vaut aussi la peine d'arpenter les rues de la ville pour y découvrir les nombreuses peintures murales. Beaucoup sont révolutionnaires (l'esprit de Sandino et du Che sont très présents ici), et d'autres plus sociales ou tout simplement esthétiques.
On retrouve aussi Marine et Jérémy, qui sont en route pour le Guatemala, et on fait plein de bonnes découvertes culinaires avec eux ! On trouve notamment une maison où un couple nous accueille chaleureusement pour nous faire goûter les délicieux nacatamales qu'ils concotent. C'est une recette familiale qui a plus de 50 ans... Un délice !
Les nacatamales en train de cuire à la vapeur, sur un feu de bois. Ils sont enveloppés dans des feuilles de bananiers.
Dedans, il y a une préparation à base de maïs, du porc ou du poulet, des petits légumes (oignons, tomates), un peu de pomme de terre et de riz, des épices, des feuilles de menthe et des raisins secs. C'est la meilleure chose qu'on ait goûté ici !!!
Pas vrai les copains ?! Ils sont contents les Francs-Comtois !
Le plat national ici : le "gallo pinto" (riz et haricots rouges). Pour le petit-déjeuner, le déjeuner, le goûter et le dîner, sans distinction ! Ici accompagné d'une "papa rellena" avec sa traditionnelle salade de chou râpé (et même dans la patate ils mettent du riz !!! Ils sont fous !).
Et un plat beaucoup moins commun : de la soupe d'iguane ! C'est délicieux.