Mardi, on part de bonne heure pour Iruya, pour la journée. C'est un vrai "village du bout du monde" : pour y accéder, il faut parcourir 3h de bus sur une piste... comment dire ?... sur laquelle on n'aurait jamais osé conduire, et encore moins en bus ! Et au bout de cette piste se trouve Iruya et rien d'autre !
Au programme, des gués d'une trentaine de mètres, une route escarpée en lacets, montant et descendant à pic, sans barrières (avec un passage à un col de 4 000 m). Sans compter qu'avec la pluie des pans entiers s'étaient effondrés.
Bref, c'était fort en sensation (surtout quand il fallait croiser d'autres véhicules... Chapeau au chauffeur !!) mais avec des paysages incroyables.
A Iruya on fait un petit pique-nique et on se balade dans les rues montantes, jusqu'au point de vue. C'est dur de trouver son souffle ici avec l'altitude, le moindre pas nous donne l'impression de faire un effort démesuré !
Voilà le niveau de difficulté !
Depuis le point de vue ...
Ici il y a plein d'ânes dans les rues ou sur les bords des chemins, en liberté. Les gens s'en servent beaucoup pour transporter les marchandises d'un village à l'autre, là ou les véhicules ne peuvent vraiment pas passer.
Petit cimetière perché dans la montagne.
Ensuite on part de balader dans les alentours du village. Nouvelle coïncidence : pendant le pique-nique on tombe sur le couple d'Argentins avec qui on a fait l'excursion aux cascades de Cafayate (il faut dire que la plupart des gens font un peu le même trajet pour découvrir cette belle région !). Ce sont eux qui nous conseillent ce chemin pour faire une mini-rando, jusqu'au point de confluence de deux rivières : une terreuse, bien rouge, et l'autre à l'eau limpide, transparente.
Vallée proche du village, là où on se dirige.
Sur le chemin ...
Ca y est, on y est ! Pas mal, non ?
Le temps de prendre une photo et on repart sans traîner car le dernier convoi de bus de la journée part à 15h... Et on a 45 min pour faire le trajet en sens inverse ! On n'avait pas pensé au fait que c'était du faux plat et le retour est dans le sens de la montée... Pas grand chose, mais avec l'altitude et la chaleur c'est plus dur que ce qu'il n'y paraît !
On arrive à temps, essouflés et assoiffés mais prêts à repartir vers Humahuaca sur cette route incroyable.